65% de la France vote à droite. Ça me fait chier, je suis très à gauche dans le paysage, plus que LFI, mais je sais que mes idées, partagées peut être par 1-2% des gens, ne vont pas être appliquées directement, que je peux juste espérer qu’on se dirige pas à pas dans cette direction.
Je comprends pas pourquoi LFI refuse d’admettre la même chose sur le NFP. Ou plutôt, je suis à court d’explications charitables.
Je ne sais pas laquelle de ces deux explications est correcte, mais je pense que c’est l’une, l’autre ou un mélange des deux:
LFI n’est pas attaché au programme du NFP non plus, et ayant abandonné l’idée de l’appliquer partiellement, voient juste ça comme un outil d’accession à la présidence en 2027. Dans cette perspective, rien ne serait plus catastrophique pour eux qu’un gouvernement PS qui passe quelques mesures du programme, montrant que la coalition de centre-gauche, ça marche.
LFI est réellement en déni de réalité et n’arrive pas à comprendre qu’il faut une coalition parlementaire avec le centre pour faire passer des lois (y a quasi rien du programme NFP qui est faisable par décret). Je ne pense pas l’état major de LFI aussi con, mais je connais des militants qui le sont. Qui ne connaissent pas les bases de la 5e ou qui ne veulent juste pas additionner des sièges parlementaires. C’est l’hypothèse la plus désagréable à mes yeux car c’est une stratégie totalement populiste qui n’augure rien de bon pour la suite.
Je suis aussi très à gauche dans le paysage, plus que LFI.
Le déni de réalité selon moi c’est croire qu’une coalition de centre gauche puisse exister suffisamment longtemps pour avoir un impact significatif voire exister tout court.
Le centre a choisi et a choisi la droite extrême et l’extrême droite et n’aurait jamais autre chose étant que notre modèle de société et son ordre social n’est plus tenable à plusieurs niveau. Considérer qu’on puisse faire quelque chose avec eux repose selon moi sur pas rien d’autre que la crainte d’acter l’état de la situation actuelle. La situation actuelle est merdique, ce qu’on était censé éviter avec le barrage en 2017 et 2022 et déjà là pour l’essentiel sauf sur la Russie et un peu l’UE. Ne pas le prendre en compte c’est un peu se retirer les capacités de nos ambitions. Une coalition aujourd’hui pour des objectifs de courts termes en plus d’avoir aucun sens idéologiquement et stratégiquement c’est saper nos capacités potentielles sur le moyen et long terme.
La situation actuelle c’est qu’on a déjà perdu dans l’immédiat et pour le court terme. On est pas assuré de gagner sur ni le moyen ni sur long terme mais ce qui est sur c’est que se soumettre aujourd’hui aux injonctions court-termistes de nos ennemis c’est rendre ces potentielles victoires encore plus incertaines.
Le “court-termisme” pour moi c’est de pas voir la moitié de ma famille expulsée de France. (Quelle idée d’épouser une étrangère). C’est un peu plus qu’un enjeu théorique. Oui, en attendant qu’on abolisse enfin les frontières, je préfère encore un Valls à l’Intérieur qu’un Retailleau (qui bloque les obtentions de titres de séjour dans plusieurs préfecture en ce moment).
Alors les thèses du sacrifice court-terme pour la victoire à long terme, je veux bien écouter cette stratégie mais pour l’instant je visualise très bien le sacrifice mais absolument pas le chemin de la victoire long-terme.
Comment on récupère les 2/3 des Français qui aiment bien Retailleau à l’Intérieur? Soit on pense que c’est négociable et qu’on peut trouver un terrain d’entente, soit on abandonne l’idée de démocratie et on se fait insurectionniste avantgardiste. Dans aucun des deux cas LFI, le cul entre deux chaises, ne semble aider.
Le “court-termisme” pour moi c’est de pas voir la moitié de ma famille expulsée de France. (Quelle idée d’épouser une étrangère). C’est un peu plus qu’un enjeu théorique
J’ai le privilège de ne pas être dans une situation similaire et effectivement c’est plus confortable quand c’est un enjeu théorique, même si ça me met mal à l’aise de dire ça mais ça n’invalide pas fondamentalement mon propos, on a effectivement des situations ou court et moyen terme posent des problématiques aux enjeux contradictoires et j’ai aucune idée de comment s’en dépatouiller sans avoir un arrière gout amer au fond de la gorge, je sais même pas si c’est possible, dans tous les cas il y a pas un choix plus valide que l’autre.
je veux bien écouter cette stratégie mais pour l’instant je visualise très bien le sacrifice mais absolument pas le chemin de la victoire long-terme.
J’arrive pas à imaginer que les conditions pour arpenter un chemin offrant des victoires avec le PS, et sans le PS je ne pense pas que se chemin soit traçable que par les partis, malheureusement à la base de la stratégie c’est de l’espoir qu’il nous faut (oui j’ai dit malheureusement il faut espérer) et c’est pas avec le statu quo (qui n’existe pas) que veut gérer le PS qu’on va pouvoir le faire vibrer l’espoir.
Comment on récupère les 2/3 des Français qui aiment bien Retailleau à l’Intérieur? Soit on pense que c’est négociable et qu’on peut trouver un terrain d’entente, soit on abandonne l’idée de démocratie et on se fait insurectionniste avantgardiste avantgardiste.
Ça dépend pourquoi ils aiment Retailleau, si c’est pour la remise en cause de l’Etat de droit et ses théorie sur la “régression ethnique”, c’est parce qu’elles n’en veulent pas de la démocratie. Après je pense qu’il faut faire une distinction entre ceulleux présenté comme appréciant Retailleau qui vont se déplacer pour aller voter et celleux qui sont abstntionnistes. J’ai espoirs que pas mal d’abstentionniste ne convaincables.
On a jamais vraiment pratiquer la démocratie et pour plein de raison passer sous le tapis cette proportion qu’avaient et ont transmis beaucoup de français à ne pas en vouloir et forcément on a le cul entre deux chaises entre l’idéal démocratique qui ne s’est jusque là jamais incarné et l’ersatz de pratique démocratique de la cinquième qui bénéficient justement au moins démocrates de ce système, j’allais enchainé sur autre point en lien avec ça mais j’ai oublié :/
Par contre l’avant garde, je ne pense pas qu’elle se fait uniquement via l’insurrection, je dis pas que tôt ou tard on pourra plus l’éviter même si je l’espère parce que je suis pas sur d’être assez courageux pour m’y engager. Elle se fait aussi à des échelles plus petites via des collectifs et asso, coopératives etc, et pour ça une gauche unie (sans PS du coup :D) rend plus facile l’émergence et surtout la mise en relation de telles initiatives.
Bah pour le coup, le chemin vers la victoire me semble assez simple:
Une coalition de centre-gauche, qui arrive à faire un ou deux trucs comme abroger la réforme des retraites (facile, y a la majorité pour ça à l’AN) et des mesures en fait relativement consensuelles comme la défense du service public, l’aborgation du SNU, la lutte contre la fraude fiscale,etc.
Plein de blocages sur des trucs importants comme la taxe Zucman, surement sur des question écolo aussi, et du coup un discours “Bon vous voyez, on arrive à faire avancer des trucs, mais le centre-droit fait chier, votez bien aux prochaines législatives”
Des législatives où le choix se fait entre plusieurs teinte de droites “je parle que des migrants” et une gauche qui a un programme clair et crédible.
Je ne vois pas pourquoi LFI est persuadée que le PS ne fera aucune mesure de gauche. Ça me saoule un peu leur mensonge selon quoi Hollande et Macron avaient la même politique. Hollande est loin d’être mon idéal, mais merde c’était de la gauche molle quand même. La fiscalité du capital a augmenté (il avait promis l’alignement de la fiscalité du travail et du capital, on y est pas totalement arrivé, mais ça s’est approché). Il a mis en place le NFP au lieu de se lamenter quand un ancien président est condamné pour une 3e affaire. Il a viré le ministre qui avait un scandale au cul (relativement mineur d’ailleurs si on prend le standard actuel). Les inégalités ont baissé sous son mandat.
J’ai aussi une dizaine de choses à lui reprocher, du casting des ministres aux liberticides lois sur la sécurité, j’étais dans l’opposition hein, mais bordel, le vocabulaire de la traitrise est pas adapté du tout!
La mollesse, la lenteur, ok. Mais que LFI montre déjà qu’ils arrivent à faire bouger les choses à cette vitesse avant de dire que c’est de la traîtrise d’être aussi lent!
65% de la France vote à droite. Ça me fait chier, je suis très à gauche dans le paysage, plus que LFI, mais je sais que mes idées, partagées peut être par 1-2% des gens, ne vont pas être appliquées directement, que je peux juste espérer qu’on se dirige pas à pas dans cette direction.
Je comprends pas pourquoi LFI refuse d’admettre la même chose sur le NFP. Ou plutôt, je suis à court d’explications charitables.
Je ne sais pas laquelle de ces deux explications est correcte, mais je pense que c’est l’une, l’autre ou un mélange des deux:
LFI n’est pas attaché au programme du NFP non plus, et ayant abandonné l’idée de l’appliquer partiellement, voient juste ça comme un outil d’accession à la présidence en 2027. Dans cette perspective, rien ne serait plus catastrophique pour eux qu’un gouvernement PS qui passe quelques mesures du programme, montrant que la coalition de centre-gauche, ça marche.
LFI est réellement en déni de réalité et n’arrive pas à comprendre qu’il faut une coalition parlementaire avec le centre pour faire passer des lois (y a quasi rien du programme NFP qui est faisable par décret). Je ne pense pas l’état major de LFI aussi con, mais je connais des militants qui le sont. Qui ne connaissent pas les bases de la 5e ou qui ne veulent juste pas additionner des sièges parlementaires. C’est l’hypothèse la plus désagréable à mes yeux car c’est une stratégie totalement populiste qui n’augure rien de bon pour la suite.
Je suis aussi très à gauche dans le paysage, plus que LFI. Le déni de réalité selon moi c’est croire qu’une coalition de centre gauche puisse exister suffisamment longtemps pour avoir un impact significatif voire exister tout court.
Le centre a choisi et a choisi la droite extrême et l’extrême droite et n’aurait jamais autre chose étant que notre modèle de société et son ordre social n’est plus tenable à plusieurs niveau. Considérer qu’on puisse faire quelque chose avec eux repose selon moi sur pas rien d’autre que la crainte d’acter l’état de la situation actuelle. La situation actuelle est merdique, ce qu’on était censé éviter avec le barrage en 2017 et 2022 et déjà là pour l’essentiel sauf sur la Russie et un peu l’UE. Ne pas le prendre en compte c’est un peu se retirer les capacités de nos ambitions. Une coalition aujourd’hui pour des objectifs de courts termes en plus d’avoir aucun sens idéologiquement et stratégiquement c’est saper nos capacités potentielles sur le moyen et long terme.
La situation actuelle c’est qu’on a déjà perdu dans l’immédiat et pour le court terme. On est pas assuré de gagner sur ni le moyen ni sur long terme mais ce qui est sur c’est que se soumettre aujourd’hui aux injonctions court-termistes de nos ennemis c’est rendre ces potentielles victoires encore plus incertaines.
Le “court-termisme” pour moi c’est de pas voir la moitié de ma famille expulsée de France. (Quelle idée d’épouser une étrangère). C’est un peu plus qu’un enjeu théorique. Oui, en attendant qu’on abolisse enfin les frontières, je préfère encore un Valls à l’Intérieur qu’un Retailleau (qui bloque les obtentions de titres de séjour dans plusieurs préfecture en ce moment).
Alors les thèses du sacrifice court-terme pour la victoire à long terme, je veux bien écouter cette stratégie mais pour l’instant je visualise très bien le sacrifice mais absolument pas le chemin de la victoire long-terme.
Comment on récupère les 2/3 des Français qui aiment bien Retailleau à l’Intérieur? Soit on pense que c’est négociable et qu’on peut trouver un terrain d’entente, soit on abandonne l’idée de démocratie et on se fait insurectionniste avantgardiste. Dans aucun des deux cas LFI, le cul entre deux chaises, ne semble aider.
J’ai le privilège de ne pas être dans une situation similaire et effectivement c’est plus confortable quand c’est un enjeu théorique, même si ça me met mal à l’aise de dire ça mais ça n’invalide pas fondamentalement mon propos, on a effectivement des situations ou court et moyen terme posent des problématiques aux enjeux contradictoires et j’ai aucune idée de comment s’en dépatouiller sans avoir un arrière gout amer au fond de la gorge, je sais même pas si c’est possible, dans tous les cas il y a pas un choix plus valide que l’autre.
J’arrive pas à imaginer que les conditions pour arpenter un chemin offrant des victoires avec le PS, et sans le PS je ne pense pas que se chemin soit traçable que par les partis, malheureusement à la base de la stratégie c’est de l’espoir qu’il nous faut (oui j’ai dit malheureusement il faut espérer) et c’est pas avec le statu quo (qui n’existe pas) que veut gérer le PS qu’on va pouvoir le faire vibrer l’espoir.
Ça dépend pourquoi ils aiment Retailleau, si c’est pour la remise en cause de l’Etat de droit et ses théorie sur la “régression ethnique”, c’est parce qu’elles n’en veulent pas de la démocratie. Après je pense qu’il faut faire une distinction entre ceulleux présenté comme appréciant Retailleau qui vont se déplacer pour aller voter et celleux qui sont abstntionnistes. J’ai espoirs que pas mal d’abstentionniste ne convaincables.
On a jamais vraiment pratiquer la démocratie et pour plein de raison passer sous le tapis cette proportion qu’avaient et ont transmis beaucoup de français à ne pas en vouloir et forcément on a le cul entre deux chaises entre l’idéal démocratique qui ne s’est jusque là jamais incarné et l’ersatz de pratique démocratique de la cinquième qui bénéficient justement au moins démocrates de ce système, j’allais enchainé sur autre point en lien avec ça mais j’ai oublié :/
Par contre l’avant garde, je ne pense pas qu’elle se fait uniquement via l’insurrection, je dis pas que tôt ou tard on pourra plus l’éviter même si je l’espère parce que je suis pas sur d’être assez courageux pour m’y engager. Elle se fait aussi à des échelles plus petites via des collectifs et asso, coopératives etc, et pour ça une gauche unie (sans PS du coup :D) rend plus facile l’émergence et surtout la mise en relation de telles initiatives.
Bah pour le coup, le chemin vers la victoire me semble assez simple:
Une coalition de centre-gauche, qui arrive à faire un ou deux trucs comme abroger la réforme des retraites (facile, y a la majorité pour ça à l’AN) et des mesures en fait relativement consensuelles comme la défense du service public, l’aborgation du SNU, la lutte contre la fraude fiscale,etc.
Plein de blocages sur des trucs importants comme la taxe Zucman, surement sur des question écolo aussi, et du coup un discours “Bon vous voyez, on arrive à faire avancer des trucs, mais le centre-droit fait chier, votez bien aux prochaines législatives”
Des législatives où le choix se fait entre plusieurs teinte de droites “je parle que des migrants” et une gauche qui a un programme clair et crédible.
Je ne vois pas pourquoi LFI est persuadée que le PS ne fera aucune mesure de gauche. Ça me saoule un peu leur mensonge selon quoi Hollande et Macron avaient la même politique. Hollande est loin d’être mon idéal, mais merde c’était de la gauche molle quand même. La fiscalité du capital a augmenté (il avait promis l’alignement de la fiscalité du travail et du capital, on y est pas totalement arrivé, mais ça s’est approché). Il a mis en place le NFP au lieu de se lamenter quand un ancien président est condamné pour une 3e affaire. Il a viré le ministre qui avait un scandale au cul (relativement mineur d’ailleurs si on prend le standard actuel). Les inégalités ont baissé sous son mandat.
J’ai aussi une dizaine de choses à lui reprocher, du casting des ministres aux liberticides lois sur la sécurité, j’étais dans l’opposition hein, mais bordel, le vocabulaire de la traitrise est pas adapté du tout!
La mollesse, la lenteur, ok. Mais que LFI montre déjà qu’ils arrivent à faire bouger les choses à cette vitesse avant de dire que c’est de la traîtrise d’être aussi lent!