Je souhaite saluer le travail des journalistes de Libé qui ont révélé cette affaire.
Vive le journalisme d’investigation !!
Dans les articles de l’Humanité ici et là :
Ainsi, au cours d’une réunion, le directeur créatif et no 2 du groupe, Serge Hascoët, a traité une salariée de « mal baisée qui entravait sa créativité », a ajouté qu’il fallait organiser un meeting pour la calmer lors duquel « il la baiserait devant tout le monde pour montrer à tout le monde comment calmer ce genre de femmes ».
le seul cas de Tommy François a concentré à lui seul, lors des auditions, 23 témoignages faisant état d’attouchements corporels, 30 relatant des propos à caractère sexuel et sexiste non désirés et répétés de sa part, 24 rapportant des agissements sexistes et 18 décrivant des faits de pression morale exercée à l’encontre d’autres salariés.
Sur une bonne vingtaine de témoignages de violences sexistes ou sexuels, Tommy François n’en reconnaît qu’une. Un matin à l’hôtel, lors d’un déplacement professionnel, il descend au petit déjeuner et lance aux collègues « je me suis branlé ce matin » en brandissant son téléphone comme s’il allait montrer un film porno. Rétrospectivement, le seul problème qu’il reconnaît réside dans le fait qu’il n’aurait pas dû le faire en présence d’une femme.
« J’ai aussi beaucoup d’amis homosexuels et j’ai décidé d’élever mes enfants à Barbés pour leur inculquer l’inclusion. »
Il hausse les épaules : « Pute, gros pédé, gros bâtard, enculé… oui, c’était le vocabulaire Ubisoft, mais reconnaissez que l’insulte est différente lorsque c’est dit avec le sourire. »
Des expertises psychiatriques réalisées durant l’instruction ont statué que plusieurs victimes présentaient des « troubles aigus post-traumatiques », comme des symptômes dépressifs, des réminiscences, des cauchemars, des flash-back ou une anhédonie (incapacité à ressentir une émotion positive), des aboulies (diminution pathologique de la volonté)…
Et les seules personnes ayant portées plaintes sont celles ayant quitté le milieu…
Si on enlève le coté harcèlement sexuel, les 3/4 des entreprises pour lesquelles j’ai travaillé font ca. Et c’est bien approuvé par les managers et leurs managers. On n’y peut rien car on n’a ni le temps ni l’argent pour porter plainte. C’est le capitalisme moderne et je n’ai pas de solution a ca.
A minima syndicat, CSE, médecine du travail…
D’accord mais pour y être passé les syndicats ne bougent pas s’ils n’ont pas une antenne dans l’entreprise, le CSE lèche les bottes du patron ou ils n’y connaissent rien, et personne ne veut aller à la médecine du travail.
Il n’y a pas de syndicats car le fait de se syndiquer s’est perdu (ou n’a jamais existé ?) dans ton milieu, ou parce que les entreprises sont de moins de 50 salariés ? Pourquoi personne ne veut aller à la médecine du travail ?
Il m’humilie très régulièrement en me demandant de faire le poirier dans l’open space, (…) il me prend pour sa bête de foire", relate-t-elle. Elle mentionne aussi une scène, à l’issue d’un pari, où Tommy François s’installe sur le canapé alors qu’elle est à genoux et lui demande de vernir ses doigts de pieds. “Il y a du monde, on est en pleine journée, dans l’open space. Personne ne dit rien”, s’indigne-t-elle.
J’éspère vraiment que c’est une terrible erreur judiciaire, et que les faits qui leurs sont reprochés n’ont jamais eu lieu. Car putain on est super loin sur l’échèle du Glauque et de la violence en entreprise,
je veux pas vivre dans un monde où des manager trouvent ça normal, et ou des employés d’open-space ferment leurs gueule en voyant ça.
Je vais pas inciter au suicide alors hein…
Ton premiers paragraphe met la parole de la victime en doute. Tu remets en question son vécue et rend possible les autres formes d’interprétations.
Et si je dis ca, cest car c’est violent et en lien avec le deuxième paragraphe de ta réponse. En plus de se voir systématiquement remettre leurs versions des faits en doutes, les victimes subissent tout le temps , de manière quotidienne, l’indifférence générale. Et plus la personne harceleuse sera placé, et plus ce sera vrai.
Et souvent les gens de “bonnes foi”, qui pourraient émettre des commentaires comme le tiens, sont dans les positions de silences ou de remises en questions. Car ça accepte pas purement le point de vue de la victime, de par leurs vécu (ou plutôt manque de vécue. Donc pour ne pas pointer la position privilégié du " mâle cis blanc heteronormé).
Et du coups ces personnes font parties au final de l’environnement toxique.
Désolée mais ton commentaire c’est tout ce que cela m’évoque.
Les “micro violences” qui sont violentes mais pas perçu tel quel, c’est pas demain que ça s’arrêtera.
Édit : j’ai fini mon tour de c/France en un one shot. Quel plaisirs mes retours su jlai.lu lol
Je te l’accorde mon commentaire est un peu maladroit.
Mais putain de monde de merde où ce genre de trucs est possible.
Oui c’est un monde ou plutôt une société de merde dans laquelle on vit.
Ce genre de maladroitesse tes pas le seul et je vois ça tout le temps tout le temps.
Ma réponse tes destiné mais pas que, au final
Ton premiers paragraphe met la parole de la victime en doute. Tu remets en question son vécue et rend possible les autres formes d’interprétations.
Je ne crois pas que Ziggurat soit stupide. Ce que veut dire Ziggurat c’est qu’il aurait été préférable que cela n’ait jamais lieu. Enfin, ça me semble évident, mais ça l’est pas pour tout le monde, visiblement.
Et donc je suis bête alors…
Si tu essayait de comprendre plutôt le sens du propos, au lieu d’insinuer ma débilité ou un manque de compréhension.
J’ai très bien compris son propos t’inquiète pas vas. Et je pense qu’il a très bien compris le mien également.
Pourtant tu n’as pas su résister à lui faire un long laÏus de plusieurs paragraphes. 🤨
Tout vient de la lecture et des sensibilités que nous pouvons avoir.
D’une part Ziggurat, trouvait lunaire car c’est tellement glauque et iréel.
D’autre part, Melyssandre trouvait que son propos est maladroit et invisibilisait la parole des victimes.
OK pas de long paragraphe. Donc :
Merci. Mais, TG.
Putain c’est dégueulasse.
On en vient à regretter l’OPA avortée de Vivendi, hein ? (c’est vraiment dommage qu’elle n’ait pas eu lieu, quand même, pour le bien de l’industrie et des gamers)